dimanche 2 septembre 2018

Qui pot le plus, pot le moins...


        Eh oui, à nouvelle maison, nouveau blog ! Je trouvais ça plus logique et j'étais plus à un déménagement près.
Sans perdre de temps, parlons un peu du nom de ce nouvel univers partagé avec vous. Pourquoi "Pots et Vases à tous les étages" ? Bin, parce que c'est le cadre de mon nouvel environnement pardi ! Petit rappel pour celles et ceux qui n'auraient pas bien suivi : avec L'Homme et L'Enfant on a quitté notre tout petit appart loué (en bordure d'une rocade industrielle et commerciale) avec grand jardin entièrement conçu par mes petits doigts costauds pour Acheutêr (dit-elle avec le petit doigt costaud en l'air) une graaaande maison en ville, sans jardin. Bon, cette nouvelle formule sans jardin implique que je devrai doser habilement les contenus de mes billets pour que le plaisir des pots ne s'évasenouisse pas trop vite. Il est évident que le tour de mon nouveau non-jardin sera si vite fait qu'une série de 10 photos et un seul papier plieraient le blog en deux deux. J'ai donc fait un choix éditorial stratégique : je vais broder délicatement cette nouvelle et merveilleuse histoire au fil ... dans terre.

Vous allez pas être franchement dépaysé.e.s dans mon nouveau décor car j'ai forcément conservé pas mal de mes vieilleries : chaises de jardin, chiliennes, tapis outdoor (j'en ai rajouté de nouveaux en plus). Ici, dans la courette en L de 30 m2, il y a encore beaucoup de travail à réaliser mais en attendant de le commencer, j'ai habillé mes containers moches noirs avec de la brande de bruyère ou des canisses. Les pots sont posés un peu à la-va-comme-je-te-pousse. J'ai investi dans de grands bacs, hauts et étroits, pour garnir le grand mur qui nous sépare de la maison voisine. J'y ai planté ce que j'ai récupéré de Jardine et Ris mais ça ne va pas rester comme ça. Le projet : faire de cet espace une vraie pièce à vivre à ciel ouvert avec un max de végétaux persistants et exotiques.
Pour la maison, les façades n'ont pas la teinte de mes rêves (un rose saumon comme on en fait plus, dieu merci) mais ça fera l'affaire pendant quelques années car c'est en bon état. Faut dire qu'au terme de 2 mois 1/2 de travaux à l'intérieur de la maison, la coupe est pleine et les poches sont vides.
A propos de coupe pleine, ma bassine en zinc est comme dans une salle d'attente : je l'ai assise sur une chaise le temps de réfléchir à sa place plus définitive. J'y ai mis des bricoles de mon ancien bassin : 2 poissons rouges, iris d'eau, le Gunnera perpensa de Catherine du blog Côté terres et un petit nouveau qu'on voit pas là : le nénuphar Pygmaea Rubra, une variété naine particulièrement adaptée aux mini-plans d'eau. Sa floraison sera rouge comme l'indique son nom. Et donc, vous voyez qu'il y a une bande de pleine terre ! Mouiii, même sans jardin, j'ai de la pleine terre et quelle terre ! J'ai planté une glycine chétive en mai et elle a doublé de volume. Plus tard, je vous montrerai qu'il y avait un immense mûrier aussi mais nous avons choisi de l'abattre : trop de milliers de mûres noires sur le dallage, trop de racines puissantes si près de la maison, trop de grosses feuilles qui tombaient quotidiennement, trop d'ombre... bref pas assez intéressant pour ce petit espace. Nous le remplacerons par le mélia qui vit sa vie en bac en attendant. Il y a aussi un grand troène que nous avons laissé pour l'instant car il a l'avantage d'être persistant et faut bien avouer qu'il est super facile à vivre. Je vous montrerai mieux tout ça au fur et à mesure. 
Le grillage est la limite de propriété et l’œil file vers le mignon jardin d'une charmante voisine qui m'a déjà donné plein de succulentes !

Quant à la titerrasse de mon bureau mise à l'honneur sur la bannière du blog, elle fait environ 8 m2 ; l'expo sud en ville est hors gel. J'ai mis un gazon synthétique sur le carrelage qui était pas beau puis j'ai posé un max de pots récup de jardine et ris ; je n'ai pas pu m'empêcher de rajouter une bignone capreolata et un Dodonea viscosa purpurea pour leur persistance (les 2 sont encore chétifs car la période de canicule que ma région a subi cet été fut unique certes mais elle a été longue et méchante).
Pour le futur de cet espace où je passe beaucoup de temps, il va falloir penser à des contenants sur mesure plus grands. Mais ça attendra...l'an prochain ou le suivant. Je suis moins pressée depuis que je n'ai plus le statut de locataire.
C'est déjà fini pour aujourd'hui. J'ai brossé le truc et la suite viendra à doses naturopathiques. 
Et pour les nouvelles du jardin de Jardine et ris, j'avais pas encore rendu les clés que toute la terre des massifs était nettoyée, raclée, débarrassée des paillages de feuilles et broyat que je m'étais échinée à mettre en place pendant des années. La terre est nue comme un ver mais je doute que les vers de terre apprécient la comparaison... Des tailles drastiques et parfaitement inutiles ont été opérées en plein mois de juillet et août sur presque tous les sujets. Bref, les nouveaux gardiens du lieu aiment les jardins et la nature à peu près autant que j'aime me cogner le petit orteil dans un pied de buffet. C'est dommage hein ?
Ch'uis drôlement contente de vous retrouver ici !
Je vous envoie une tournée de bises en attendant vos premières réactions avec impatience.

La balconnière en herbe, un dimanche à la ville

P.S. : j'ai galéré pour reconstruire ma blogroll. J'espère que je n'ai oublié personne. Et je précise que la plupart des liens des blogs Overblog ne fonctionnent pas par je ne sais quel mystère... Si vous pouviez me briefer, je prends.